Offre de stage m2 2026- axe interfaces
Accueil d’un·e stagiaire M2 au sein de l’axe Interfaces ExposUM 2026

Intitulé du stage
Politisation des enjeux santé – environnement : analyse des contenus de l’axe « Interfaces » (séminaire, projets territoriaux, écoles-territoires) de l’Institut ExposUM, Université de Montpellier.
Contexte
L’axe « Interfaces » de l’Institut ExposUM a pour mission de renforcer la dynamique de la recherche à l’interface sciences / sociétés, avec un focus sur l’« exposome » (l’ensemble des expositions environnementales et sociales tout au long de la vie qui influencent la santé humaine).
Le matériel à analyser pendant le stage résulte des activités menées par l’axe Interfaces :
- Un séminaire permanent dont les séances ont été filmées et enregistrées questionnant le concept de l’exposome et les dynamiques inter et transdisciplinaires des enjeux santé-environnement (intervenant·es de géographie de la santé, philosophie, sociologie de la santé, sciences de la communication, histoire de la santé, instituts éco-citoyens, etc…). Toutes les séances sont disponibles ici : https://www.canal-u.tv/chaines/msh-sud/l-axe-interfaces-de-l-institut-exposum
- Le compte-rendu d’une école-territoire pour un apprentissage transdisciplinaire des enjeux santé-environnement qui s’est déroulée à Montpellier en avril 2025 et qui a réuni chercheur·es, étudiant·es, élu·es, gestionnaires, association. Une prochaine édition est prévue à Liège, et l’axe Interface sera impliqué dans la coorganisation, et le ou la stagiaire sera invité·e à y participer. Un article scientifique a aussi été produit.
- Le rapport des réunions de l’Observatoire Montpelliérain en Écologie et Évolution de la Santé (OMEES), sur lequel l’axe Interface est impliqué, créé en 2023 par la Ville et la Métropole de Montpellier pour rapprocher collectivités et organismes de recherche et renforcer une politique santé-environnement intégrant un cadre One Health. L’OMEES rassemble aujourd’hui 150 chercheur·es, une cinquantaine d’agent·es des collectivités et autant de membres d’agences ou bureaux d’étude.
- Des comptes-rendus d’ateliers de formation pour favoriser dialogue entre chercheur·es, acteurs publics, société civile.
- Des entretiens avec des chercheur·es impliqué·es dans des dynamiques à l’interface entre sciences et politique
- Patrick Allard chercheur de UCLA (Californie) en toxicologie s’intéressant aux régulations concernant les pesticides de mars à mai 2026, accueilli par l’axe Interfaces dans le cadre d’une bourse Fullbright
- Anita Hardon chercheuse en socio-anthropologie à Wagheningen University (Pays-Bas) s’intéressant au concept d’anthroposome en contexte urbain pollué, accueillie par l’Insitut ExposUM dans le cadre d’un fellowship
- Des chercheur·es financé·es par ExposUM, en particulier en lien avec les projets territoriaux (vaccination, risque-tique, faune sauvage en ville, institut éco-citoyen)
- Le résultat de la saisine adressée par le Covars à l’institut ExposUM
Ce stage vise à clarifier la manière dont l’Institut ExposUM est à même de contribuer aux débats publics, à l’action collective et aux politiques publiques à l’interface santé-environnement dans un cadre transdisciplinaire.
Objectifs du stage
- Cartographier et analyser les contenus produits par l’axe « Interfaces » (supports de séminaires, rapports de projets territoriaux, fiches des écoles-territoire, etc.).
- Identifier les dynamiques d’interface entre recherche, sociétés, acteurs publics/privés dans les actions menées : méthodes, freins, leviers, bonnes pratiques.
- Étudier la façon dont l’axe met en œuvre la traduction des résultats de recherche vers les acteurs territoriaux et la traduction des demandes de recherche du monde social
- Etudier la mise en lien entre acteur·rices du monde académique et des collectivités et analyse d’acteurs, d’agence, de leviers manquants.
- Produire un rapport d’analyse (et éventuellement une présentation ou article de valorisation) qui propose :
- des typologies de contenus/actions
- des pistes d’amélioration pour renforcer l’interface sciences/politiques dans ce type d’initiative et comprendre les verrous et leviers
- des recommandations pour la valorisation des contenus, la diffusion auprès d’acteurs du territoire, les synergies transdisciplinaires
- (Optionnel) Co-concevoir ou participer à un support de valorisation (ex : infographie, fiche « leçons apprises », mini-webinaire) à destination des partenaires non académiques.
Missions-tâches du ou de la stagiaire
- Prise de connaissance des activités de l’axe « Interfaces » : séminaires, projets territoriaux, école-territoire.
- Collecte des documents et supports disponibles (comptes-rendus de séminaires, vidéos, rapports de projets, fiches d’action, site web).
- Analyse qualitative des contenus : thèmes abordés, types d’acteurs impliqués, modalités d’interface (chercheurs/acteurs publics/société civile), territorialisation, interdisciplinarité.
- Rédaction d’un rapport structuré, incluant des recommandations.
- Présentation intermédiaire des premières analyses à l’équipe de l’axe.
- Participation aux ateliers, réunions et séance de séminaire de l’axe Interfaces (ex : séminaire permanent) pour observation terrain et collecte de données.
- (Optionnel) Élaboration d’un support de valorisation (infographie, synthèse à destination d’un public non-académique, fiche didactique) à diffuser via le site web ou lors d’un évènement.
Profil recherché
- Étudiant(e) en Master 2 Science politique, sociologie, humanités environnementales, sciences de la durabilité, géographie… avec intérêt pour les thématiques santé-environnement, gouvernance territoriale, interdisciplinarité, interface recherche/société, science post-normale.
- Bonne culture en politiques publiques (santé, environnement), en recherche-action, en transdisciplinarité.
- Capacités d’analyse de contenus (qualitatif et quantitatif), rigueur méthodologique.
- Maitrise de l’outil bureautique (Word/LibreOffice, Excel/LibreOffice Calc) et idéalement d’un logiciel de traitement qualitatif (ex : MaxQDA, whisper).
- Bonne expression écrite et orale en français (et souhaitée en anglais).
- Autonomie, curiosité, sens de l’initiative, capacité à travailler en équipe.
- Disponibilité sur la ville de Montpellier.
Modalités pratiques
- Lieu : locaux de l’axe « Interfaces » de l’Institut ExposUM, rattaché au plateau Eco-Santé à la Maison des Sciences et des Humanités SUD (MSH SUD), Université de Montpellier.
- Durée : à définir ( 4 à 6 mois selon les exigences du Master).
- Rréférentes principales : Aurélie Binot et Mariline Poupaud.
- Date de début : à convenir entre janvier et mars 2026.
- Rémunération : selon convention de stage en vigueur.
Résultats attendus
- Un rapport d’environ 30-40 pages (ou équivalent) présentant les analyses, typologies, recommandations.
- Un support de valorisation grand public ou destiné aux partenaires (infographie, fiche synthèse, etc.).
- Une présentation orale (30-45 min) devant l’équipe de l’axe « Interfaces » et les principaux partenaires.
- (Optionnel) Proposition d’une piste de recherche ou d’action à développer par l’axe suite au stage (publication, projet territorial, séminaire).
Apports pour l’étudiant·e
- Expérience directe au sein d’un institut de recherche sur les enjeux santé-environnement, interface science-société.
- Mise en situation réelle d’analyse de contenus et de valorisation.
- Développement de compétences en gouvernance territoriale, interdisciplinarité, politique publique et recherche-action.
- Possibilité de networking avec des acteurs de la recherche, de la société civile, des collectivités territoriales.
- Valorisation sur le CV en vue d’une carrière en recherche, collectivités, institutions de santé-environnement.
Pour les candidatures ou demande de renseignement
- Pour toute demande d’information : Mariline.poupaud@umontpellier.fr
- Si vous souhaitez candidater, merci d’envoyer votre CV et une lettre de motivation d’une page à la même adresse avant le 7 décembre 2025.